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Bancs de morues
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1 novembre 2005

Comme je n'ai pas eu mes représailles, je boude.

Comme je n'ai pas eu mes représailles, je boude. Je ferais donc un post nul ce soir. Mais ne vous inquiétez pas, je garde les aventures d'Auguste au chaud. Je sais c'est dégueulasse mais je préfère garder le secret pour captiver mon auditoire. Niark, Niark, Niark.
Pour vous pourrir la soirée, je vais donc mettre votre sagacité à l'épreuve. "Quoi! Il faudra travailler! Ce blog est décidemment très nul."vous exclamerez vous. Attendez patience...
Cette année au programme nous avons Tête d'or de Paul Claudel... Joie, bonheur intense! s'excatisieront certains. Non, malheur, horreur, leur répondrai-je. On connaît Claudel, un joyeux drille comme Péguy. Touché par la grâce et l'Église catholique romaine. Il est l'un de plus grands auteurs catholiques de la littérature française, il a donc des conceptions sur la famille et l'amour très proche de celles des Ledoyen et très lointaines de celles de l'Abbé Pierre, donc pas franchement homophile. Mais comment alors comprenez-vous ce passage: ( c'est p.38 de l'édition Folio)
"Simon_ Tu t'es agenouillé devant moi, quelle pitié! Cependant Honore-moi, puisque tu m'as rencontré; voici que nous sommes ensemble tous les deux. Reste et que je te serve d'autel. Approche donc et appuie la tête sur mon flanc.
Cébès_  Je te prie et te salue.
Simon_ O orgueil! Tu m'étreins donc!
Cébès_ Ah! QUELQUE CHOSE COULE SUR MATÊTE!
Simon_ C'est mon sang; ainsi l'homme, bien qu'il n'ait pas de mamelles, saura répandre son lait."
Maintenant, je me rends compte que si je dis fell..., pi... pour désigner cette scène, ce blog d'agrégatives sera la proie de pervers!
Mais allons, ne trouvez-vous pas que comment dire, il y a du commercial dans ces lignes...
Ou je me trompe ou ce type avait des putains de ph-fantasmes homosexuels! Comment ce bon catho savait -il ce que c'était une pi...?
J'aime l'idée  que personne n'est parfait surtout des auteurs comme Claudel qui se la pétaient à peine. J'aime débouler des statues et casser des idoles . Je sais, je suis complétement mégalo mais reconnaissez que Claudel avait commencé à déboulonner sa statue...

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Commentaires
C
c'est une vraie p...ouze ce blog... Entre les mecs qui se font d'étranges libations et les morues qui s'échangent leurs nuisettes!
M
Chais pas si Claudel avait des visées commerciales en l'écrivant... J'aurais surtout tendance à penser que chez les symbolistes, on peut tirer n'importe quelle intérprétation de ce genre de n'importe quoi. C'est pas idiot, mais faudrait voir si ca se tient avec le reste de Tête d'Or (m'en souviens pas assez bien...)<br /> <br /> Et pis, bon, te plains pas, ca fait au moins kekchose pour épicer ce bouquin qui, pour le coup, ne m'a pas marquée des masses.
S
C'est sûr où serait le plaisir sinon. Tu vas en faire fantasmer quelques uns à parler de nuisettes comme ça, attention! <br /> Mais au moins es-tu d'accord avec moi sur l'interprétation de cette scène comment dire? commerciales...:0p
M
Qui a dit que les vieux couples étaient tjs d'accord pour tout? C'est pas pask'on partage un mouhalabieh et que tu me prêtes tes nuisettes qu'on est forcément consensuelles :^p
S
J'ai justifié sauf que ça n'a pas l'air paske j'ai sauté beaucoup de lignes...Grrmrmblrmlbr<br /> Tu fais chier, on est un vieux couple sauf en littérature... Jamais d'accord celle-là.
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