Note à moi-même.
Mardi 17h45, retour de cours.
Pense-bête.
SONGER À REGARNIR LA RÉSERVE DE GIN ET DE SCHWEPPES.
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" C'est un fait curieux (et auquel nul ne sait au juste quelle importance attacher) mais quelque 85 % de tous les mondes connus de la Galaxie, qu'ils soient primitifs ou hautement avancés, ont un jour ou l'autre inventé une boisson dénommée le Djinnain Tonnyx — ou Gee-N'N-T'N-Hic, ou Djinnain-tôt-nique, ou l'une ou l'autre des mille variations et plus sur ce thème phonétique. Les boissons proprement dites ne sont jamais les mêmes et varient entre le « chinanto-Nick » silvouplais, qui est de l'eau ordinaire légèrement chambrée au-dessus de la température ambiante, et le « jean en tunique » trékrasseux, capable d'occire une vache à cent pas ; et à vrai dire, le seul trait commun entre tous ces breuvages, outre le fait que leur nom sonne de manière identique, c'est que tous sans exception furent inventés et baptisés avant que les mondes concernés n'entrent mutuellement en contact. "
Douglas Adams, Le dernier restaurant avant la fin du monde (H2G2 II)
Et accessoirement, le gin-tonic permet de lutter activement
contre le froid, la fatigue intellectuelle, les cours nuls et la
malédiction du mardi. Et je me trouve fort dépourvue, puisque la bise
est venue avec son cortège de feuilles mortes (polys d'origines
diverses autant que variées), courants d'air (pas seulement dans mon
cerveau le mardi soir), couvre-feu des transports en commun (ils sont
passés à l'heure d'hiver eux-aussi et se couchent avec les poules), et
un âne mort (Chénier, nouvelle édition, un bon pavé, pas dans la mare,
mais de quoi assommer un CRS)...
Que voulez-vous, ce vide m'effraie !