Une vie sociale chatoyante

On est samedi soir et je vais vous raconter ma journée de folle qui ferait pâlir d'envie Loana et lui donnerait des envies de passer l'agrégation tout de suite.
Ce matin, levée à 6 heures du matin pour aller faire un thème latin à 8heures. Oui, une de nos épreuves est d'écrire une texte français en latin. Le problème évidemment est que le latin n'étant pas ma langue maternelle... c'est un exercice difficile. Après deux dures soirées passées sur meuhceneuh jusqu'à des heures avancées de la nuit, je ressemble à une serpillère passée sous un 38 tonnes mais ça c'est uniquement de ma faute... Donc pendant quatre, il a fallu que je traduise en latin du Leibniz qui lui-même a traduit du Platon. Pour que ce soit plus drôle ( sur l'échelle d'humour très basse des agrégatifs), tous les mots viennent en grec... Gênant... De 8h à 12h  donc j'ai connu l'expérience transcendentale de traduire en latin cette rutilante langue du 17ème siècle: "Plein de cette espérance (parle pour toi mon gars!), je pris et parcouru les livres d'Anaxagore avec grand empressement ( chacun ses vices!), mais je me trouvay bien éloigné de mon compte (naaaaan sans déc), car je fus surpris de voir ( mais pas le genre de Surprise sur Prise) qu'il ne se servoit poinct de cette intelligence gouvernatrice qu'il avoit mise en avant".
Pour parachever le tableau, aujourd'hui il faisait très beau chez moi mais comme une bonne loque j'ai fait la sieste au lieu de sortir de voir les gens, de sentir le contact du soleil sur ma peau...
Vous savez, c'est exactement la même situation que lorsqu'on passe un concours, généralement c'est la semaine de l'année où il fait surnaturellement beau, celle où tous les vieux disent "Ah ben j'avais jamais vu ça de puis 1953 mon gars!" tellement il fait beau. Demain, je serai capable de remuer ma carcasse et vlan trombes d'eau et froid polaire...
En avril, quand le Grand jour Qui fait Très Peur sera Là, dehors, il fera beau et chaud alors que nous nous serons enfermés pendant une semaine avec des gens que l'on voudrait voir absents histoire de dire "Un de moins!".
J'ai envie que cette putain d'année se termine.
Désolée, j'ai pas trop le moral mais...
J'ai une blague encore plus pourrie que l'autre et je remets en jeu la Leçon de Dédé que Melle Moi vous recommande puisqu'elle l'a testée pour vous!
Comment appelle-t-on un Suisse qui parle tout seul? _ Un monologue
Comment appelle-t-on deux Suisses qui parlent ensemble?_ Un dialogue
Comment appelle-t-on trois Suisses qui parlent ensemble?_....

Comments

[Sissyneck]

Bravo You! Tu as trouvé c'est bien un catalogue. Mais comment fais tu pour avoir une sapience aussi grande?
Bien sûr, c'est un catalogue!!
Mais pour te récompenser, je ne t'envoie pas ma leçon sur Chénier.
Je passe à autre chose vu que les blagues pourries c'est trop commun et vu.

[You]

Pour les Suisses, je sais : c'est un décalogue !
Ah non, ça c'est s'ils sont dix...
Un cataplasme ? un cataclysme ?
Vacherie, encore perdu - adieu, Chénier... je retourne feuilleter la Redoute.

[Crooke]

MMMh... Eh oui, l'agrégation ne facilite pas les rapports humains...

Je te rassure quant à un point : j'ai passé hier la journée seule à seul avec le Cyclone, et j'ai pu en déduire que d'avoir à s'occuper en permanence d'un ou de plusieurs gamins, ça n'aide pas non plus tellement.

Un conseil donc, les filles, si vous voulez continuer dans cette voie : faites des enfants! Vous passerez de Leibnitz et Platon au grand méchant loup et à la pâte à sel, mais pour le reste, ça ne vous fera pas un gros changement. ;D